Articles Tagués ‘sorcellerie’

Le magicien crée de ses propres mains une représentation physique d’une entité fétiche, en la gravant, la sculptant ou en l’assemblant. Sa fonction est généralement d’attirer le succès, de protéger en éloignant la malchance et d’agir comme réserve de puissance pour le magicien. On lui donne généralement la forme d’un être vivant ou d’un être chimérique qui suggère sa fonction. Si elle est vaguement humanoïde, c’est un homoncule. Elle peut être conçue pour contenir des éléments du corps du magicien, ou être ointe de sang ou de fluides sexuels. Le magicien traite son fétiche comme un être vivant, lui parle pour lui faire savoir sa volonté, pour lui demander d’exercer son influence en sa faveur ou pour le protéger. Certains magiciens préfèrent réaliser deux fétiches, l’un pour matérialiser sa volonté, l’autre pour obtenir savoirs et informations.

Peter J. Carroll – Liber KKK

En ce qui me concerne, c’est assez clair, je connais mon entité fétiche depuis bien longtemps, elle tire beaucoup de l’Urscumug de la Forêt des Mythagos, une créature géante, mi-homme mi-sanglier, plutôt agressive, presque maléfique, héros mythique primordial, mais également apparentée à l’homme sauvage, défenseur de la forêt.

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J. Finley Hurley, 1985, Routledge & Kegan Paul plc. Edition Kindle

Selon une biographie non officielle, J Finley Hurley serait psychologue et aurait travaillé dans le domaine clinique et légal, la recherche neuropsychiatrique, la formation psychologique des militaires pour finir dans le privé comme psychiatre et hypnothérapeute.

Il s’est intéressé très tôt au paranormal et a compilé une banque d’information sur ce sujet.

Son livre Sorcery fait amplement référence à cette masse d’information pour démontrer la réalité et l’efficacité des effets placebos, pygmalion, l’autosuggestion, l’hypnose, la télépathie et l’hypnose télépathique. Ces capacités sont généralement utilisées pour soigner mais aussi, et ce suppose-t-il depuis la nuit des temps, pour tuer.

Il tente ainsi de démontrer la réalité de la sorcellerie en utilisant les paradigmes de l’hypnose et de la télépathie. Il explique également comment ces domaines ont fait l’objet d’investigations sérieuses à la fin du XIXème et début du XXème siècle, partout dans le monde et comment ces recherches ont été abandonnées pour diverses raisons (difficulté d’obtenir des échantillons statistiques aux normes avec des sujets qui se fatiguent et surtout se lassent, attrait de nouvelles sciences, manque de pistes quant au fonctionnement, difficulté de mesure, etc.).

Il montre toutefois que toutes ces études menées à divers endroits dans le temps et l’espace convergent vers les mêmes résultats statistiques. (suite…)

Liber KKK – Sorcellerie

Publié: 23 juin 2016 dans Liber KKK, Théorie
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Dans le Liber KKK, la sorcellerie est le premier niveau de magie.

La sorcellerie est une magie simple qui dépend des connexions occultes qui existent entre les phénomènes physiques. La sorcellerie est un art mécanique indépendant de toute théorie liant l’esprit de l’opérateur et la cible, même si tout effet produit par cette connexion peut être considéré comme un bonus. En travaillant au niveau de la sorcellerie, le magicien va créer des artefacts, outils et instruments qui interagissent magiquement avec le monde physique ou encore plus subtilement avec d’autres niveaux. Il est important de réaliser ce niveau complètement car, aussi simples qui puissent paraître les pratiques, elles sont la fondation sur laquelle reposent les autres niveaux.

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